samedi 11 avril 2009

Un club, une ville # 2


How i met l'Arena ?

Ce mois ci mon verre de raisin se pose a l'Arena ( Berlin).
Avant une description chirurgicale ( je n'ai aucun diplome de médecine) de cet "endroit", on rappel que les plus belles nuits se passent désormais à Berlin. Loin de l'élitisme parisien, la belle allemande se révèle être un vrai parc d'attraction pour les nyctalopes.

Les nouveaux explorateurs de l'an 2000 sont donc nous. Il est 3h21 et nous décidons de sortir enfin protégés par des gants de russe blanc et une écharpe de rhum. Le pas décidé, cherchant à en découdre avec les décibels. Veuillez m'excuser pour cette ellipse mais une personne que je nommerai x et rencontré de façon x nous explique comment trouver le club. Après ses indications suivies et une pause clope dans un car entièrement calciné, nous voici en zone de combat. Une ruelle, des ampoules rouges vifs et enfin la respiration de l'Arena qui se fait entendre.Nous y voici.Pas de route que des usines. Une porte Black, un triangle rouge juste au dessus et une sonnette.Comme c'est mignon.

Nous pénétrons dans l'arène qui et en fait une usine désaffectée. Autant vous dire que c'est dans ces moments que l'on regrette la pauvreté de la nuit parisienne. En bas, un bar cheap (Berlin), des toilettes immenses et une salle tout en vieille pierre, pas très grande mais quelle ambiance. La programmation est éclectique mais à majorité électro. Les lumières fixées au plafond donnent le tournis . Des serpents métalliques parcourent les murs et à l'étage, suspendues dans le vide, une passerelle où ce qui ressemble à une cuve peut accueillir jusqu'à 6 personnes. Dans cet écrin un matelas : cosy. En poursuivant l'exploration, on apprécie une salle ou l'on discute, on boit, on se blottit, on s'allonge sans se faire virer. On redescend lentement dans le son regrettant à cette heure ci l'absence d'un monte escalier stannah.

Les photos sont interdites mais on ne peut s'empeché d'immortaliser les machines, vestiges d'une époque ou la sueur qui jonchait le sol n'était pas due aux déanchés frénétiques des clubbeurs.

Les murs tremblent encore quand nous rencontrons deux frenchy installés à Berlin. Sur le bar l'un d'eux installe sa carte au trésor nous indiquant un endroit ou se cacher du jour pendant encore quelques heures.
Les oreilles crachent leur fumée, le soleil se lève... Ce sera le delicious doughnuts.
http://www.myspace.com/arenaclub
http://www.youtube.com/watch?v=TMYFRanivdQ